Le cœur granitique du Morvan bat plus lentement. Les sources deviennent timides, les ruisseaux filent comme des traits de crayon, et les mares se souviennent qu’elles furent, un jour, des miroirs d’eau.
Dans ce paysage de collines et de forêts, l’exception devient la règle: sécheresse persistante, fragilité soudaine, rythme naturel décalé.
On croyait la réserve de fraîcheur inépuisable, protégée par l’altitude modeste et les bocages. Pourtant, des signes clignotent partout.
Les sols craquent,...