Berlin – L’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne appellent à une participation étroite aux efforts visant à mettre fin à la guerre en Ukraine après l’annonce d’une nouvelle proposition américaine de plan de paix. Après un entretien téléphonique entre le chancelier Friedrich Merz (CDU), le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le porte-parole du gouvernement fédéral Stefan Kornelius a déclaré que tous les quatre avaient salué les efforts américains pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Mais ils ont également convenu « que tout accord affectant les Etats européens, l’Union européenne ou l’OTAN nécessite le consentement des partenaires européens ou un consensus des Alliés », indique le texte dans un communiqué écrit.
La ligne de contact doit être le point de départ de la communication
Merz, Macron et Starmer voulaient continuer à poursuivre l’objectif de protéger à long terme les « intérêts vitaux de l’Europe et de l’Ukraine ». Cela implique, entre autres, que la soi-disant ligne de contact entre les troupes des deux camps doit être le point de départ d’un accord. En outre, les forces armées ukrainiennes doivent rester capables de défendre efficacement la souveraineté de l’Ukraine.
Avec un plan de paix en 28 points, le gouvernement américain du président Donald Trump veut mettre fin à la guerre d’agression russe en Ukraine qui dure depuis trois ans et demi. Plusieurs médias, comme le portail d’information américain « Axios », ont publié la liste, dont le contenu a également été confirmé par des représentants des gouvernements des États-Unis et d’Ukraine. Le plan contient de nombreuses propositions qui seront difficiles à accepter pour Kiev, comme le fait de ne pas adhérer à l’OTAN, une armée plus petite et des cessions permanentes de territoires.