Mécanisme Snapback: inspections atomiques en Iran peu de temps avant la période de sanction



VIENNE – Peu de temps avant la réintégration attendue des sanctions de l’ONU contre l’Iran, la République islamique des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA) l’a laissé entrer dans le pays. Des inspections avaient eu lieu cette semaine, a déclaré l’AIEA à Vienne à l’agence de presse allemande. Selon les informations des milieux diplomatiques, cependant, il ne s’agit pas d’une reprise complète des mesures de surveillance, comme l’exige les États occidentaux.

Un porte-parole de l’AIEA n’a pas annoncé quels systèmes ont été visités. Mais le patron de l’IAEA, Rafael Grossi, s’est entretenu au diffuseur américain PBS d’une visite de l’AIEA dans un réacteur de recherche. Dans les milieux diplomatiques, il a été souligné que l’AIEA n’avait toujours pas accès aux installations qui avaient été attaquées par Israël et les États-Unis en juin. Le réacteur de recherche à Téhéran, qui, selon les cercles diplomatiques, n’était plus l’un des objectifs.

Étape de sanction attendue le week-end

Allemagne, Grande-Bretagne, la France avait commencé le soi-disant mécanisme de snapback pour réintroduire les sanctions il y a un mois parce que, à leur avis, l’Iran viole l’accord nucléaire de 2015. Les trois États sont principalement préoccupés en raison de la production d’uranium élevé en Iran, qui pourrait être transformé en armes nucléaires. Téhéran nie de telles intentions.

Jusqu’à présent, l’Iran n’a pas répondu aux demandes européennes d’une coopération complète avec l’AIEA et à la reprise des négociations nucléaires. Comme prévu, les sanctions précédentes de l’ONU contre Téhéran sont susceptibles de saisir le temps européen comme prévu tôt dimanche matin. Le Conseil de sécurité iranien a déjà menacé d’annoncer un accord avec l’AIEA pour reprendre les inspections atomiques.