Thierry Quique est un homme avec une obsession plutôt belle : le Carnaval Vénitien.
En 2010, alors qu’il se promenait avec un ami dans le charmant village médiéval d’Yvoire, en Haute-Savoire, il a eu un de ces moments « Eurêka ». Il était convaincu que c’était le cadre idéal pour un défilé de carnaval vénitien. Cette belle et ancienne ville très admirée des touristes et officiellement classée parmi les plus beaux villages de France était absolument idéale pour se déguiser dans le style du carnaval qu’il admirait depuis si longtemps. Le mystère et la magie du Carnaval, des gants de soie aux chapeaux à plumes, en passant par les défilés silencieux, ont séduit le côté créatif de Thierry et la ville d’Yvoire, non loin d’Annecy, célèbre pour son carnaval vénitien, lui ont semblé être un mariage parfait.
Thierry explique à tous ses amis ce qu’il veut faire et en convainc un grand nombre de se joindre à lui. Photographe passionné et admirateur du style du Carnaval vénitien, il est heureux que tant de ses amis souhaitent soutenir son rêve et c’est ainsi que naissent les Rêveries Vénitiennes.
Depuis leur premier Carnaval en 2011, les membres du groupe sont devenus une véritable passion pour promouvoir le style du Carnaval vénitien dans toute la France. Ils sont invités à visiter des villes où leurs costumes époustouflants sont assurés de plaire au public et d’épater les spectateurs.
Les membres des Rêveries Vénitiennes s’habillent pour les événements dans des robes et des costumes somptueux et somptueux, remplis de détails exquis, de paillettes et de perles, ces costumes uniques nécessitent de nombreuses heures de travail acharné pour être conçus et fabriqués. Les masques traditionnels en porcelaine cachent leurs traits. Ces hommes et ces femmes qui adorent le style des costumes du carnaval vénitien se réunissent dans des lieux organisés pour défiler dans toute leur fabuleuse parure, rassemblant des foules d’admirateurs et des hordes de photographes partout où ils vont.
L’histoire du carnaval vénitien est très ancienne : le mot carnaval vient du latin « Adieu, viande ! » Le Carême obligeant les gens à jeûner, tous les aliments périssables, comme la viande, devaient être consommés, ce qui créait un prétexte pour faire la fête, en particulier dans la ville de Venise, plutôt licencieuse et fêtarde.
L’histoire du carnaval vénitien remonte à 1162, lorsque des cochons et des taureaux furent abattus pour un festin. Un peu plus d’un siècle plus tard, le port de masques est mentionné dans les documents de l’époque. Le port de masques au carnaval permettait aux participants de se comporter d’une manière qui n’aurait pas été possible si d’autres avaient pu les identifier. Cela permettait aux personnes de différents milieux sociaux de se rencontrer et de créer un sentiment d’anonymat. Les masques sont traditionnellement fabriqués en porcelaine, en cuir ou en verre ; personne ne sait vraiment d’où vient l’idée.
Le carnaval vénitien a connu son apogée au XVIIIe siècle, lorsque le « Grand Tour » était à son apogée : de jeunes nobles riches, qui enrichissaient leur éducation en visitant des sites historiques d’Europe, profitaient pleinement du plaisir du carnaval. Après cette période, le carnaval est devenu moins populaire jusqu’à sa renaissance en 1979 et il est aujourd’hui une attraction majeure du calendrier vénitien.
Le Carnaval de Venise en France devient également de plus en plus populaire grâce à des personnalités comme Thierry Quique. Le Carnaval de Venise d’Annecy attire des milliers de visiteurs chaque année et est un événement incontournable du calendrier touristique français.
Si vous êtes intéressé à rejoindre Thierry et son groupe ou pour savoir où ils défileront ensuite, consultez le site Web des Rêveries Vénitiennes.