Élections : les élections législatives en France démarrent au premier tour

Le président Macron a surpris tout le monde avec des élections législatives anticipées. Maintenant, le premier des deux tours commence. La droite en France sera-t-elle aussi forte que prévu ?



Paris – Les nouvelles élections parlementaires très attendues en France ont débuté leur premier tour. Les quelque 49,3 millions d’électeurs éligibles peuvent voter pour savoir si le camp du centre du chef de l’Etat Emmanuel Macron continuera à avoir la majorité à l’Assemblée nationale et formera ainsi le gouvernement ou s’il y aura un changement de pouvoir à Paris et au Premier ministre Gabriel Attal. devra quitter le terrain. Les nationalistes de droite de Marine Le Pen imaginent leurs chances d’obtenir la majorité à la chambre parlementaire et au poste de Premier ministre. Le vote ne porte pas sur la présidence de Macron.

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche à 8 heures. Le vote à l’étranger commençait parfois le samedi en raison du décalage horaire. Les premières projections sont attendues pour 20 heures.

Macron a dissous l’Assemblée nationale après la nette défaite de ses libéraux aux élections européennes et la victoire écrasante du Rassemblement national (RN) de droite et a annoncé de nouvelles élections à la chambre parlementaire française en deux tours. Le deuxième et décisif tour des élections aura lieu le 7 juillet.

Macron espère élargir sa majorité

Le chef de l’Etat Macron espère utiliser ce vote pour élargir sa majorité relative à l’Assemblée nationale. Son camp centriste au pouvoir est soumis à d’énormes pressions depuis qu’il a perdu sa majorité absolue il y a deux ans. Le RN et la nouvelle alliance de gauche Nouveau Front Populaire visent un changement de gouvernement.


Selon les sondages, Macron devrait subir une nouvelle défaite amère au premier tour des élections. Plus récemment, les sondages électoraux ont placé son camp intermédiaire à la troisième place, avec 20 à 20,5 pour cent. Le RN et ses alliés de Le Pen étaient nettement en tête avec 36 à 36,5 pour cent, suivis par le Nouveau Front Populaire avec 29 pour cent.



Le second tour des élections est crucial – les prévisions voient le RN en avance

On ne sait toujours pas exactement à quoi ressemblera exactement le Parlement après les élections. Très peu des 577 sièges sont attribués au premier tour. Le second tour des élections est crucial.

Néanmoins, les prévisions supposent que les nationalistes de droite pourraient devenir la force la plus importante à l’Assemblée nationale. Il n’est pas certain qu’elle soit suffisante pour obtenir une majorité absolue, notamment parce que des alliances locales se forment souvent entre les deux tours des élections et influencent le résultat. Alors que la gauche pourrait rester stable, le camp central de Macron risque de perdre des sièges.

Les nationalistes de droite veulent la responsabilité du gouvernement

Une telle issue aurait de graves conséquences. L’Assemblée nationale est l’une des deux chambres parlementaires françaises. Il est impliqué dans la législation et peut renverser le gouvernement par un vote de censure. Si un bloc autre que le camp centriste de Macron obtenait la majorité absolue, Macron serait de facto contraint de nommer un Premier ministre issu de ses rangs. Il y aurait alors ce qu’on appelle une cohabitation. Le pouvoir de Macron diminuerait considérablement et le Premier ministre gagnerait en importance.

Les nationalistes de droite visent explicitement à remporter les élections et à assumer la responsabilité du gouvernement. Le chef du parti RN, Jordan Bardella, devrait devenir Premier ministre. Les élections sont également suivies avec enthousiasme à Bruxelles et à Berlin.

L’économie allemande s’inquiète des conséquences des élections en cas d’arrivée au pouvoir de l’extrême droite ou de l’extrême gauche. « En analysant les annonces de politique économique de droite et de gauche, les entreprises allemandes et françaises arrivent à la même conclusion : l’attractivité de la France en souffrirait », a déclaré le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie franco-allemande, Patrick Brandmaier. , à Paris.

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