Ces hommes magnifiques et leurs machines mécaniques…
Rejoignez-moi si vous le souhaitez pour un voyage dans le temps et un voyage dans les anciens chantiers navals de Nantes, cette ville ancienne mais cosmopolite, perchée sur la Loire. Fermez les yeux un instant et imaginez que le siècle soit 19ème. Ressentez si vous le pouvez le soleil sur votre visage, le bruissement de votre jupe longue ou le poids de votre haut-de-forme, imaginez les odeurs du chantier naval et entendez le cliquetis et le claquement des ferronneries, l’odeur de l’huile chaude, l’excitation de nouvelles découvertes et machines. Et puis, haletez d’admiration lorsque vous ouvrez les yeux et qu’une sélection de créatures mécaniques vastes et particulières frémissent autour de vous.
Bienvenue aux « Machines de l’Île », la vision de deux artistes et la fusion des arts du spectacle, de l’ingénierie, du tourisme et de la régénération, sur une île et un ancien centre industriel de la Loire. Décrit sur leur site Web comme un lieu où Léonard de Vinci rencontre le Nantais Jules Verne, ce monde est véritablement merveilleusement étrange et captivant, évoquant bizarrement l’excitation et les inventions uniques d’une époque révolue.
Tout d’abord, permettez-moi de vous présenter un grand éléphant mécanique de 12 mètres de haut, émergeant des vastes et anciens entrepôts d’acier et de verre du passé de l’île, les yeux clignotant à la lumière du jour, la trompe pulvérisant de l’eau et avec son howdah bizarrement exotique, rempli de joyriders émerveillés.
Apparemment inspiré par une compagnie de théâtre de rue de marionnettes basée à Nantes (le Royal de Luxe), il s’agit d’une promenade extraordinaire à dos d’éléphant qui vous emmène jusqu’aux chevrons de l’ancien entrepôt avant de vous promener sur la place et devant les créatures particulières des carrousels.
Plongez ensuite dans le monde surréaliste et sous-marin du carrousel « marin » de 25 mètres de haut, avec 3 niveaux de créatures marines extraordinaires, représentant le fond marin au niveau le plus bas, puis les profondeurs de la mer et la surface de l’océan. Grimpez à l’intérieur d’un crabe ou d’un calmar géant, dirigez les mâchoires d’un poisson aux dents horribles ou chevauchez le monstre marin à travers les vagues.
Puis esquivez-vous en entrant dans la galerie et les ateliers alors qu’un énorme héron vous survole avec ses ailes de 8 pieds d’envergure. Esquivez alors qu’une fourmi géante se fraye un chemin devant vous – et essayez de vous empêcher de vous gratter et de vous tortiller à la vue d’une puce géante. Chaque machine accueille des passagers captivés et l’aide du public est souvent requise pour gérer ces engins particuliers et bizarres qui sont parfois connus pour s’échapper des limites de la galerie.
Tout le travail et la conception des mécanismes étonnants sont exposés dans les ateliers depuis leur conception, leur construction et leur achèvement et le projet est en constante évolution. Et vous sortirez de cette ruche d’activité quasi industrielle par la structure de branche Heron Tree de vingt mètres de haut, qui est un prototype visionnaire d’un projet beaucoup plus vaste prévu pour le centre-ville et qui surplombe le café.
« Les machines de l’Île » est une juxtaposition glorieuse de l’architecture industrielle, de l’imagination tourbillonnante de ces ingénieurs et artistes à la créativité dévastatrice et du dynamisme des visiteurs. Le tout avec en toile de fond les magnifiques berges de la rivière Nantes. C’est un tourisme différent dans lequel les Français excellent et vous pouvez en savoir plus sur leur site www.lesmachines-nantes.fr. Et si vous vous trouvez dans ce coin de l’Ouest de la France et des Pays de la Loire, prenez une journée pour le visiter et entrez dans le monde spectaculaire de l’Île de Nantes.
Lucy Pitts est une rédactrice indépendante. Elle partage son temps entre la Vendée et le Royaume-Uni.