Cette année nous commémorerons la « Grande Guerre » que les plus âgés d’entre-nous ont connu avec les récits ou les silences pesants de leurs grands-pères. Ce centenaire ne doit pas masquer une autre invasion de la France par l’Ennemi : ce fut la « campagne de France » de 1814 probablement la plus remarquable expression du génie militaire de Napoléon mais qui devait aboutir à la chute du 1er Empire. Face à la 6ème coalition les soldats de l’Empereur se battent à 30 km du Val d’Yerres.
tableau d’Ernest Meissonier (1815-1891) ,en son temps, le peintre le plus cher du monde
Après la difficile « campagne de Russie » la »Grande Armée » vaincue doit résister en Allemagne (« bataille des nations » de Leipzig 16/19 octobre 1813)puis retraiter sur le Rhin. Dès décembre 1813 la France est envahie. Napoléon lève une nouvelle armée constituée de jeunes conscrits inexpérimentés (les « Marie-Louise »)qui, sans l’expérience des « Grognards » sauront se battre avec vaillance et en remontrer aux envahisseurs. le 17février 1814 des troupes russes et bavaroises sont sur l’Yerres. le 16, l’Empereur couche à Guignes à 2 heures de trot à cheval de Brunoy.Le lendemain les troupes des maréchaux Victor et Gérard bousculent à Mormant l’ennemi qui laisse sur le terrain 3 000 morts et blessés, 2 000 prisonniers.Napoléon peut se porter sur Montereau où le 18 il bat les autrichiens et les wurtembourgeois, la victoire est brillante mais sans lendemains bientôt les « alliés seront dans Paris et, trahi pas ses généraux, il va abdiquer à Fontainebleau le 6 avril…