BERLIN – Le ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul et ses collègues de France et de Grande-Bretagne veulent rencontrer vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghtschi. Une conversation à Genève a été prévue, l’agence de presse allemande a appris des cercles diplomatiques à Berlin.
Immédiatement après l’attaque israélienne contre l’Iran, Wadephul avait changé son voyage au Moyen-Orient prévu vendredi au Liban, en Syrie et en Israël. Au lieu de cela, il s’était avéré en Arabie saoudite, au Qatar et à Oman pour des pourparlers de crise. Le gouvernement à Oman en particulier a de très bons contacts avec Téhéran.
Avec ce voyage, Wadephul voulait réaliser une action concertée des soi-disant pays de l’E3, l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, qui négocient avec Téhéran depuis des années son programme nucléaire, et les pays arabes iraniens pour une solution diplomatique dans la guerre.
Les États-Unis et l’Iran avaient négocié près de deux mois avec le Gulfmirat Oman, avant qu’Israël ne commence la grande attaque contre l’Iran vendredi. L’Iran a réagi avec un incendie de fusée intensif.
Cound de négociation après la guerre annulée
Une nouvelle série de discussions à Oman a été prévue pour le dernier dimanche. Plus récemment, les négociations ont calé à la question centrale de l’enrichissement de l’uranium. L’Iran avait récemment enrichi presque un matériau accessible aux armes. Cependant, Téhéran était prêt à restreindre son programme comme dans l’accord nucléaire de Vienne de 2015, mais ne voulait pas renoncer à la possibilité d’enrichir.
Le président américain Donald Trump a répété mercredi une demande pour une « reddition inconditionnelle », mais en revanche, elle n’a pas effectué d’autres négociations. Il n’était pas encore trop tard. Trump est sorti de l’accord nucléaire de Vienne en 2018. Après cela, Téhéran n’a plus adhéré aux exigences.
La guerre continue sans relâche
Lors d’une réunion avec son homologue Jordan Aiman Al-Safadi à Berlin, Wadephul a annoncé mercredi qu’il avait eu une offre de négociation lundi avec son collègue français Jean-No-Noël Barrot, le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy et l’officier étranger de l’UE Kaja Kallas lundi. On continue d’être prêt à négocier une solution. Pour ce faire, cependant, Téhéran doit urgemment déménager et « prendre des mesures de confiance en matière de confiance et vérifiables, par exemple en rendant le leadership à Téhéran crédible qu’il ne cherche aucune arme nucléaire ». Il a ajouté: « Il n’est jamais trop tard pour arriver à la table de négociation lorsque vous obtenez honnêtement. »
Pendant ce temps, la guerre entre Israël et l’Iran se poursuit sans relâche. Récemment, les observateurs avaient exprimé peu d’espoir pour une solution diplomatique dans le différend nucléaire avec l’Iran. Israël a fondé sa guerre avec la « menace existentielle » par le programme nucléaire et fusée iranien.