France : le meurtre d’un étudiant suscite l’indignation

La justice française est sous pression après la découverte d’un étudiant assassiné. Le suspect est un violeur qui devrait être expulsé après sa sortie de prison. Mais ensuite il y a eu des pannes.



Il y a une grande indignation en France après le meurtre d’un étudiant parisien. La jeune femme de 19 ans a été tuée vendredi après-midi dans un espace vert près de son université. Si le crime a provoqué un choc, l’affaire est devenue un enjeu politique depuis qu’un suspect a été arrêté mardi soir. Le jeune homme de 22 ans est un violeur reconnu coupable qui devait être expulsé après sa sortie de prison, mais qui a été libéré suite à des incidents.

Après de vives critiques du fonctionnement de la justice de la part d’hommes politiques de différents camps, le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui vient de prendre ses fonctions, a annoncé une répression. « C’est à nous, responsables publics, de rejeter le sort et de faire évoluer notre système judiciaire pour protéger les Français », a déclaré le ministre conservateur. « Si nous devons changer les règles, alors nous les changerons. » Il s’agit « d’assurer la sécurité de nos compatriotes ».

« Si vous avez en détention quelqu’un que vous pouvez considérer comme une menace pour la société française, vous ne devriez pas être obligé de le libérer avant même d’avoir la certitude qu’il peut être expulsé », a déclaré le leader socialiste Olivier Faure à la chaîne BFMTV. « Notre justice est laxiste, notre Etat ne fonctionne pas, nos politiques laissent les Français vivre avec des bombes humaines », a réagi le président du Rassemblement national de droite, Jordan Bardella. L’administration et la justice travaillent beaucoup trop lentement en matière d’expulsions, a déclaré l’ancien président socialiste François Hollande à France Info.

Après le crime, le suspect a été arrêté en Suisse

La Philippine de 19 ans a été portée disparue par ses parents vendredi. Des amis et des proches ont découvert la femme morte à moitié enterrée le lendemain après que son téléphone portable ait été retrouvé lors d’une opération de recherche organisée de manière privée.


Le suspect avait purgé une peine de prison pour avoir violé une autre étudiante en 2019 et devait être expulsé vers son pays d’origine après sa libération. Tout d’abord, la mauvaise autorité a demandé les papiers nécessaires, puis un juge a ordonné que l’homme soit libéré prématurément en attendant son expulsion.



Le suspect ne s’est pas conformé à l’obligation de se présenter régulièrement à la police. Après le crime, il a été arrêté à Genève, en Suisse.

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