Compiègne, en Picardie, dans les Hauts de France, au nord de Paris, est une ville dynamique et animée. Ses périodes de victoire et de défaite sont pourtant encore présentes sous la peau. une belle ville entourée d’une campagne paisible, un endroit attrayant pour s’arrêter, visiter et réfléchir sur le passé avec de nombreux endroits pour retenir l’attention des visiteurs.
Le château de campagne des rois de France à Compiègne
Le centre-ville de Compiègne est dominé par le château de Compiègne. Ses origines remontent à une abbaye construite au 10e siècle. Aujourd’hui, le palais qui en a résulté est très grand et imposant. Il a été développé par la famille royale française comme un lieu de loisirs. La citadelle est entourée de vastes jardins ouverts, paisibles et attrayants. Ils sont ouverts au public et constituent un endroit splendide pour se promener et pique-niquer. Louis XIV déclarait : « À Versailles je suis le roi, à Fontainebleau un prince mais à Compiègne je suis un homme de la campagne ».
Le palais lui-même abrite des musées présentant des éléments sans rapport avec les périodes de conflit. Il y a un musée fascinant des transports présentant des expositions des cent dernières années. Les amateurs d’automobiles s’y intéressent beaucoup. Il y a aussi un musée présentant des figurines engagées dans des activités artistiques et guerrières, magnifiquement exposées dans le meilleur style français.
Le musée principal de Compiègne est le musée Antoine Vivenel. Il a été fondé en 1839 et est situé rue d’Austerlitz. Il présente de nombreuses peintures et sculptures célèbres et représente la culture française classique.
Compiègne est la ville où Jeanne d’Arc a été capturée
Bien avant la guerre franco-prussienne, la France était engagée dans un conflit avec les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. Jeanne d’Arc dirigea l’armée française pour chasser les Anglais de Compiègne dans le cadre de cet engagement. Les Bourguignons conspirèrent avec les Anglais et capturèrent Jeanne près de la place du 54e régiment d’infanterie. Ils la vendirent aux Anglais pour 10 000 francs. Plus tard, elle fut emmenée à Rouen, jugée, condamnée et brûlée vive. Vingt ans plus tard, Jeanne d’Arc fut rejugée dans la même salle d’audience et reconnue innocente de toutes les accusations de sorcellerie et d’hérésie. Elle n’était bien sûr pas là pour recevoir des excuses. Il y a une statue frappante de Jeanne d’Arc marquant l’endroit où elle a été capturée dans le centre de Compiègne.
Wagon historique des deux guerres mondiales
La vaste forêt voisine et associée à la limite sud de Compiègne abrite un wagon de chemin de fer simple. Il rappelle la conception des premiers jours d’un réseau de transport. Le wagon actuel, qui se trouve dans un musée, est une réplique exacte de l’original. Celui-ci a été utilisé par la France et ses alliés pour recevoir la signature de l’acte de reddition marquant la fin de la Grande Guerre en 1918. En 1940, la nation allemande a reçu la capitulation d’une grande partie de la France alors qu’elle occupait également Paris. Ce même wagon de chemin de fer, au même endroit dans la forêt, a été préparé pour la signature française cette fois-ci. L’armée allemande avait simplement, de manière très ciblée, inversé la position des sièges. Plus tard, pendant la Seconde Guerre mondiale, le wagon a été emmené à Berlin comme butin de guerre. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le wagon a été détruit et enterré sans laisser de traces. Une réplique exacte est maintenant exposée au Musée de l’Armistice.
Compiègne est aujourd’hui une ville attrayante et dynamique, pleine de cafés et de restaurants, de petites ruelles sinueuses bordées de boutiques et dégageant une ambiance agréable.
Bob Lyons est un ancien pilote devenu écrivain de voyage et un francophile absolu.