Toulouse est la quatrième plus grande ville de France. Située dans le sud-ouest de la France, à quelques heures de l’océan Atlantique, de la mer Méditerranée et de la frontière espagnole. Riche en architecture, histoire, patrimoine… et couleurs.
Jane Gifford regarde la ville que les habitants appellent La Ville Rose avec un clin d’œil à son passé bleu…
La Ville Rose Toulouse
Les terrasses des cafés de la place Saint-Georges sont toutes pleines. C’est l’endroit où il faut être à la fin d’une journée d’hiver à Toulouse. Il y a quatre heures, je roulais sous la neige pour me rendre à l’aéroport de Bristol. Aujourd’hui, les derniers rayons du soleil brillent sur les toits et l’ambiance est à la fête. Les rues sont animées. Des jeunes à vélo se faufilent dans la foule, portant des instruments de musique sur le dos et un passager sur la barre transversale.
Toulouse, la « Ville Rose », brille de mille feux dans la lumière du soir. La ville est construite en briques teintées de rouge par le fer trouvé dans l’argile de la plaine inondable de la Garonne. La vue est imprenable depuis le Pont Neuf du XVIe siècle, qui enjambe la rivière avec sept arches élégantes. Toulouse était le centre culturel de la France médiévale. Sa prestigieuse université a été fondée en 1229. L’ancienne langue a survécu jusqu’à nos jours. Les panneaux sont ici en français et en occitan. Comme Toulouse n’avait que peu d’industrie, elle a échappé à une destruction majeure pendant la Seconde Guerre mondiale, préservant son labyrinthe rose de rues médiévales pavées et ses monuments colossaux en briques rouges. Aujourd’hui, la ville est réputée pour ses recherches et son développement de haute technologie révolutionnaires. Le Concorde et l’Airbus ont tous deux été construits ici.
Être ici et m’imprégner de l’atmosphère me fait certainement me sentir « en pleine forme ».
La Ville Bleue Toulouse
C’est le bleu qui a fait la richesse de Toulouse. On retrouve cette couleur dans toutes ses nuances, sur les volets, les lampadaires, les portes, les fenêtres et les ferronneries ornementales. Ce bleu-gris subtil se marie parfaitement avec la brique rouge ancienne. Le commerce du pastel (une plante à fleurs jaunes dont les feuilles donnent une teinture bleue) a permis aux marchands toulousains d’amasser d’immenses fortunes. L’hôtel particulier de Pierre d’Assézat, un pastellier fabuleusement riche du XVIe siècle, se découvre d’abord à travers une arche fermée, ce qui laisse peu de place à la cour de style Renaissance qui se trouve au-delà, un somptueux mélange de piliers ornementaux, de lions de pierre, de palmiers, d’escaliers élaborés et de fenêtres à meneaux de pierre. A l’intérieur se trouve la Fondation Bemberg, une collection d’art privée ouverte au public, qui comprend de nombreux chefs-d’œuvre français des XIXe et XXe siècles.
Au coin d’une rue pavée étroite et pleine d’ambiance, la rue de la Bourse, une autre arche mène directement à l’Hôtel Pierre Delfau du XVe siècle et à la boutique « La Fleurée de Pastel ». Sous de hauts plafonds voûtés, vous trouverez tout ce que l’imagination moderne a fait du pastel. Un paradis bleu de vêtements de créateurs faits main, de dentelles de coton épaisses, d’échantillons de soie, de bijoux, d’encres et d’aquarelles. Les femmes sont prévenues. Vous pourriez dépenser une fortune ici. Les propriétés curatives du pastel sont connues depuis longtemps. Essayez la gamme contemporaine de cosmétiques produits par Graine de Pastel.
Jane Gifford est une écrivaine et photographe spécialisée dans les voyages, le jardinage, la faune et les questions environnementales : janegifford.net
Toulouse en rose
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