Musée Carnavalet Paris

Le musée Carnavalet de Paris était autrefois la demeure d’une marquise. Il abrite aujourd’hui une fabuleuse collection de meubles, sculptures, peintures et autres objets dédiés à l’histoire de Paris dans un superbe bâtiment de la Renaissance, l’une des plus anciennes maisons du quartier du Marais à Paris.

Madame de SévignéMarie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, était une aristocrate française qui a vécu sous le règne de Louis XIV. Elle est devenue veuve à vingt-cinq ans et a passé le reste de sa vie seule. Mais elle ne s’est jamais sentie seule. Elle avait d’excellentes relations et était donc au courant de la vie parisienne. À cette époque, Marie était considérée comme la plus belle femme de Paris.

Le 17ème Au 19e siècle, l’équivalent de Facebook était le courrier. Les services postaux n’étaient pas plus rapides qu’un cheval qui pouvait aller en plein jour avec des arrêts. L’héritage de lettres soigneusement rédigées, écrites à la main avec un stylo et de l’encre est un moment du temps préservé pour l’avenir et en France, l’écriture de lettres était considérée comme un art.

De 1677 à sa mort en 1696, Madame de Sévigné a vécu dans un hôtel particulier du Marais, qui abrite aujourd’hui la moitié du musée Carnavalet. Deux bâtiments contigus, l’hôtel Carnavalet et l’hôtel le Peletier de Saint Fargeau, offrent l’immense espace d’exposition nécessaire à l’histoire de la ville, depuis Lutèce, village parisien du IIIe siècle avant J.-C. jusqu’au Paris du XXIe siècle. Entrer dans le musée, c’est comme pénétrer dans un décor de cinéma. C’est vraiment un souvenir du passé, en trois dimensions. En passant d’une salle à l’autre, on passe également d’une époque à une autre.

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Madame de Sévigné était une épistolière prolifique. Sa correspondance avec sa famille et ses amis a survécu et nous offre aujourd’hui un témoignage vivant et réel de cette époque de l’histoire. Ses lettres éloquentes sont pleines d’impertinence et de scandale, mais elles sont également parsemées d’introspection et de l’amour qu’elle portait à ses deux enfants. Elle a un jour parcouru les salles de ce musée, s’est assise à son bureau et a choisi avec soin les mots qui nous ont donné un tel aperçu de son univers.

Lettres à sa fille Madame de Grignan : Nevers,

Samedi 16 mai 1676 : « On ne parle ici que des paroles et des actions de la femme de Brinvillers. Avez-vous jamais entendu parler de la crainte d’oublier en confession qu’on a tué son père ? Les peccadilles qu’elle craint d’oublier sont remarquables. Elle était amoureuse de ce Sainte-Croix et voulait l’épouser, aussi empoisonnait-elle fréquemment son mari pour cela. Sainte-Croix, qui ne voulait rien avoir à faire avec une femme aussi mauvaise que lui, donna un antidote au malheureux mari, de sorte qu’après avoir été ballotté cinq ou six fois, tantôt empoisonné, tantôt non empoisonné, il est resté vivant et se trouve maintenant en train d’intercéder en faveur de sa meilleure moitié. »

Le musée Carnavalet est somptueux et les détails extraordinaires. Les salles aux couleurs unies sont animées par des détails blancs ou crème. Plusieurs portraits de Madame et de nombreux objets de la collection sont conservés au musée Carnavalet. Mais tout comme il est impossible de découvrir tous les trésors du Louvre en une seule visite, il est impossible de rendre justice aux trésors de Carnavalet.

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Musée Carnavalet ; Métro le plus proche : Saint-Paul

L’entrée au musée et aux collections permanentes est gratuite, mais le musée suggère qu’un « don » de 5 euros serait le bienvenu pour les particuliers sur une base volontaire. Les expositions temporaires sont payantes (voir le site Web pour plus de détails).

NOTE DE MISE À JOUR : Le musée fermera à partir du 2 octobre 2016 pour environ 4 ans de rénovation, en prévision de sa réouverture au printemps 2020. Consultez leur site Web pour plus de détails.

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