Que voir et que faire en Baie de Quiberon Bretagne

Pour une zone qui occupe une portion relativement modeste de la côte sud de la Bretagne, la Baie de Quiberon peut se targuer de statistiques assez impressionnantes. À vol d’oiseau, il n’y a que 30 km entre l’embouchure de la rivière d’Etel à l’ouest et la pointe Kerpenhir à l’est, mais le littoral de cette région fascinante s’étend sur 360 km autour de criques et d’îles, de berges de rivières et de rivages océaniques. Gillian Thornton explore ce magnifique littoral breton…

Au bord de l’eau

Avec seulement 24 communes, la Baie de Quiberon offre 50 plages de sable fin, 25 km de dunes et 15 km de côte sauvage, tandis qu’à l’intérieur des terres, son intérieur verdoyant et boisé est sillonné de pistes cyclables, de sentiers pédestres et équestres. Un terrain de jeu en plein air, quelle que soit votre activité.

Mais ce coin idyllique du Morbihan a une autre facette. Les monuments préhistoriques sont largement dispersés à travers la Bretagne, mais nulle part ailleurs rien ne rivalise avec Les Alignements de Carnac, à quelques pas du bord de mer. Pensez aux menhirs. Beaucoup, beaucoup de menhirs. Pour vous éviter de compter, il existe plus de 3000 de ces monuments antiques, la plupart regroupés en quatre groupes de lignes serrées qui s’étendent sur 4 km et couvrent 40 hectares. Impressionnant sous tous les angles.

Pierres dressées

J’attrape mes premiers menhirs lors d’une visite guidée en vélo électrique au départ de Carnac où je récupère mon deux-roues chez le loueur A Bicyclette et retrouve le sympathique guide Alexandre de Mobilboard. En suivant les pistes cyclables dédiées et quelques chemins tranquilles, nous faisons des arrêts réguliers le long des cinq plages de sable de l’élégante Carnac-Plage et autour du cap jusqu’à l’élégant port de plaisance de La Trinité-sur-Mer.

Nous nous dirigeons ensuite vers l’intérieur des terres et suivons un sentier hors route dans une forêt baignée de soleil où une ligne de menhirs borde le sentier à intervalles réguliers. C’est une expérience surprenante de toucher des pierres plus anciennes que Stonehenge qui ont été placées ici par des colons néolithiques il y a environ 6 000 ans. Et de tomber sur une seule pierre géante dans les arbres, le Géant de Manio de 6 mètres, près des alignements de Kerlescan. Mais ce n’est pas tout. Du haut d’un moulin à vent restauré au-delà du bois, nous bénéficions d’une vue d’en haut sur les 1029 menhirs des alignements de Kermario, avant de terminer notre visite à la chapelle Saint-Michel, perchée sur un ancien tumulus de 12 mètres de haut.

Je séjourne à Carnac à l’Hôtel La Licorne, à quelques pas des boutiques chics et des restaurants animés du centre-ville, où je m’imprègne de l’atmosphère et réfléchis à ma journée depuis une table en terrasse à La Sultana.

Le lendemain matin, je me rends à la Maison des Mégalithes, à côté des alignements du Ménec, pour une présentation de ces pierres énigmatiques, actuellement inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui inclut les monuments préhistoriques de Bretagne. Carnac pose encore de nombreuses questions sans réponse. À quoi servaient réellement ces pierres ? Ont-elles été placées ici par un groupe de personnes à la même époque ou par plusieurs personnes à des moments différents ? Les théories et les légendes abondent.

Un sentier public longe le périmètre du site ou vous pouvez participer à une visite motorisée de l’ensemble du site, mais la seule façon de se promener parmi les alignements du Ménec est de participer à l’une des excellentes visites sur réservation. Une théorie que nous avons apprise est que les pierres ont été placées ici comme un avertissement aux envahisseurs venus de la mer, à une époque où le littoral était plus proche qu’il ne l’est aujourd’hui. Mais secrètement, j’espère que nous ne le saurons jamais et que les mégalithes garderont leur air de mystère.

De l’eau tout autour

Le lendemain, je profite d’une promenade tranquille depuis La Licorne à travers les chemins de campagne jusqu’au promontoire surplombant la presqu’île de Quiberon. Nommée d’après la ville balnéaire à son extrémité, la presqu’île de Quiberon est assez impressionnante pour une presqu’île, si étroite à un endroit que l’on peut voir les deux côtés en même temps.

Au sud de Penthièvre, elle s’épaissit suffisamment pour accueillir des maisons de vacances, des sentiers de randonnée et des plages tranquilles, ainsi qu’un chemin de fer de haute saison, Le Tire Bouchon, qui évite la seule route menant à Quiberon et à tous les points en mer. L’activité augmente considérablement dans cette petite ville balnéaire animée en été, car les passagers affluent vers les ferries pour l’île de villégiature populaire de Belle-Ile-en-Mer et ses plus petites voisines, Houat et Hoedic.

Je souhaite profiter de la Côte Sauvage, plus sauvage, sur la côte atlantique de la presqu’île. Je loge donc au charmant Hôtel des Deux Mers, niché dans les pins à Saint-Pierre-Quiberon. Après une soirée détendue aux Canailles, un bar-guinguette au centre du village, je regarde le soleil se coucher sur l’océan et le lendemain matin, je marche sur le sable lavé par la marée avant de prendre mon petit-déjeuner. Une façon enchanteresse de commencer et de terminer une journée.

Sous un soleil radieux, je pourrais facilement passer quelques jours à explorer la région. La cité médiévale d’Auray et le port fluvial voisin de Saint-Goustan ; le plus grand menhir d’Europe à Locmariaquer au bord du Golfe du Morbihan ; et les « dunes sauvages » de Gâvres à Quiberon, plus grand espace naturel du littoral breton et classé Grand Site de France.

Mais comme je n’ai pas beaucoup de temps, je choisis d’explorer la voie de communication liquide qui sépare la Baie de Quiberon de Lorient à l’ouest. Techniquement, il s’agit d’une ria (lit de rivière noyé) qui s’étend sur 22 km à l’intérieur des terres, mais les habitants parlent de la rivière d’Etel. Embarquez pour l’une des croisières régulières avec Navix au départ du port de pêche d’Etel pour découvrir des communautés historiques au bord de l’eau comme Saint-Cado et découvrir des criques tranquilles, des marais salants et des courants spectaculaires. Une sorte de magie différente dans une région déjà imprégnée de mythe et de mystère.

En savoir plus sur le site de l’Office de Tourisme de la Baie de Quiberon : baiedequiberon.fr

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