Les journaux français rapportent qu’une des candidates à la mairie de Paris est une fervente utilisatrice du métro parisien et que, si elle remporte les élections qui auront lieu en mars 2014, elle envisage d’utiliser l’espace souterrain des anciennes stations abandonnées et mal aimées.
La candidate à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, souhaite permettre aux Parisiens de se réapproprier des espaces délaissés et laissés à l’abandon. Les architectes français Manal Rachdi et Nicolas Laisné ont proposé des propositions pour revitaliser les stations de métro abandonnées et ils font certainement beaucoup de publicité à Mme Kosciusko-Morizet. Leurs projets de revitalisation de ces anciennes stations de métro abandonnées dans la ville lumière sont tout simplement stupéfiants.
Envie de nager sur la voie rapide ? Eh bien, vous pourriez nager sur les anciennes voies ferrées d’une station de métro si ce plan se concrétise :
Faits sur le métro parisien :
Le métro parisien compte 214 km de lignes et est emprunté chaque année par environ 1,5 milliard de voyageurs. Les travaux souterrains débutent le 4 octobre 1898, dans le cadre d’une convention entre la Ville de Paris et la Compagnie des chemins de fer métropolitains de Paris (CPM) ; le concepteur du projet est l’ingénieur français Fulgence Bienvenüe.
Le réseau du métro parisien
La ligne 1 est ouverte le 19 juillet 1900 et relie la Porte de Maillot à la Porte de Vincennes, pour desservir les Jeux Olympiques d’été organisés dans le Bois de Vincennes. Les Parisiens plébiscitent immédiatement ce nouveau moyen de transport et un an plus tard, Fulgence Bienvenüe projette un réseau de lignes supplémentaires qui ne laisserait aucun point de Paris à plus de 500 mètres d’une station de métro.
Le billet a été créé avec la première ligne et 30 000 exemplaires ont été vendus le premier jour et en 1900 seulement, 17 millions de passagers ont utilisé un billet.
Les noms des stations du métro parisien
Le métro parisien comprend des noms de lieux, d’événements et de personnes avec de nombreuses références historiques.
Les noms des monuments incluent : Invalides, Odéon, Champ de Mars-Tour Eiffel, Musée d’Orsay, Palais Royal-Musée du Louvre.
Parmi les noms d’activités aujourd’hui oubliés : les Gobelins, Glacière
Parmi les personnages historiques, citons : Philippe Auguste, Etienne Marcel, Saint-Georges Robespierre, Mirabeau, Gambetta, Félix Faure et l’ingénieur Fulgence Bienvenüe, le « père » du métro parisien.
On compte un grand nombre de noms liés à la Seconde Guerre mondiale et à la Résistance parmi lesquels : Charles de Gaulle, Franklin D. Roosevelt, Guy Môquet, d’Estienne d’Orves, Maréchal Juin, Félix Eboué, Georges Mandel, Gabriel Péri, Charles Michel, Marx Dormoy, Jacques Bonsergent, Colonel Fabien, Jacques Duclos
Des poètes et des écrivains donnent leur nom à une vingtaine de stations parmi lesquelles : Voltaire, Victor Hugo, Zola, Alexandre Dumas, les frères Goncourt mais aussi des sculpteurs : Pigalle, Falguière… et des scientifiques : Monge, Pasteur, Pierre et Marie Curie…
Les stations fantômes de Paris
Pour des raisons historiques ou commerciales, certaines stations ont été fermées. Certaines n’ont jamais été ouvertes au public, comme « Haxo » (station sans issue), d’autres ont disparu, notamment après la Seconde Guerre mondiale (Arsenal, Champs de Mars, Croix Rouge) et d’autres encore n’ont jamais été achevées (deux sous La Défense et une à l’aéroport d’Orly). Au total, on compte 11 stations fantômes et Mme Kosciusko-Morizet propose de cibler plusieurs d’entre elles si elle remporte les élections parisiennes.