Samoëns est une ville fleurie pittoresque de la Haute-Savoie, dans le sud-est de la France. Elle se situe dans la vallée du Giffre, dans les Alpes françaises, à seulement une heure de route de Genève. Destination de ski depuis longtemps, elle est également idéale en été : on y trouve de tout, du rafting au parapente…
VTT à Samoëns
Par une belle journée ensoleillée, nous partons tôt pour une randonnée en VTT le long de la rivière du Giffre. C’est là que nous ferons du rafting plus tard et je ne peux m’empêcher de remarquer qu’elle imite très bien un torrent déchaîné, résultat de la pluie de la veille. Nous suivons la rivière jusqu’à ce qu’elle entre dans une gorge étroite et abrupte, puis nous grimpons au-dessus. Après une autre heure de montée facile, nous faisons demi-tour et redescendons pour déjeuner près du lac aux Dames. Le kayak est facile ici, mais je m’inquiète toujours des rapides.
Rafting en eaux vives à Samoëns
Après avoir dévoré une énorme salade de foie gras, ce qui n’est probablement pas le choix le plus judicieux pour rebondir sur l’eau, je m’équipe. Combinaison, gilet de sauvetage et casque sont tous essentiels et nous sommes bientôt tous les quatre en route vers le site de mise à l’eau avec notre canot pneumatique. Nous recevons chacun une pagaie et notre guide nous montre comment les utiliser – il y a quatre ordres – Pagayer en avant, Pagayer en arrière, Arrêter et Descendre ! Les trois premiers sont évidents mais le dernier est un ordre de se mettre à genoux et de se préparer à une collision imminente. C’est trop pour l’une de nous qui perd soudainement la tête : « Je ne veux pas être responsable de vous avoir tous tués », hurle-t-elle. Nous lui faisons comprendre et bientôt nous descendons la rivière à grande vitesse.
L’astuce consiste à caler ses pieds dans l’espace entre le plancher et les côtés du bateau pour ne pas être éjecté, mais un gars est bientôt à l’eau. Heureusement, il ne perd pas sa pagaie et nous réussissons à le ramener à l’eau. Alors que nous approchons de la gorge étroite, le guide nous tire dans les eaux peu profondes et part inspecter. Il déclare que c’est sûr, mais seulement si nous travaillons en équipe, ce que nous n’avons pas réussi jusqu’à présent. C’est très étroit, l’eau coule vite et nous nous écrasons constamment contre les rochers et tournons sur nous-mêmes. Nous perdons quelqu’un d’autre dans l’eau, mais il est rapidement ramené en sécurité et nous parvenons à la fin de la balade sans autre incident.
Parapente à Samoëns
En grimpant sur la rive, chaque os de mon corps me fait mal. Mais le plaisir est encore plus grand, car on nous dit que les conditions sont parfaites pour le parapente, mais nous devons y aller maintenant. Les femmes refusent, donc c’est aux trois hommes de faire semblant de ne pas avoir peur. En fait, nous n’allons pas voler en solo, le plan est que chacun d’entre nous s’accroche à un pilote expérimenté dans ce qu’on appelle le vol en tandem.
Nous sommes conduits en haut de la montagne à 1600 m avec nos compagnons de vol et nous dissimulons notre peur en échangeant des plaisanteries. Les conditions sont parfaites, pas de vent, une visibilité de 100 % et de bonnes ascendances thermiques. Ils me disent qu’il peut faire froid dans l’air et me demandent si j’ai besoin d’une veste, mais je transpire d’impatience. Je demande à mon pilote Adrian depuis combien de temps il fait ça et il me répond 15 ans. Casques calés, harnais ensemble, nous sommes prêts à partir et on me dit de continuer à courir jusqu’au décollage. Soudain, le terrain s’effondre devant moi et je suis en l’air. Nous sommes bientôt au-dessus des arbres et, même si je ne suis pas doué en hauteur, je réalise que je ne peux rien faire, car le pilote est aux commandes. Nous tournons en rond, essayons de trouver des ascendances thermiques et montons plus haut, rencontrant quelques turbulences mais rien d’inquiétant.
Nous continuons à grimper et j’aperçois un de mes amis bien au-dessus de moi. La vue sur la vallée est magnifique et je commence à avoir l’impression que je pourrais rester en l’air pour toujours. En effet, dans des conditions comme celles-ci, il est normal de parcourir des kilomètres, en exploitant les courants thermiques pour survoler les montagnes. Après environ 45 minutes, nous commençons notre descente. Alors que le fond de la vallée se rapproche, je sais que mon pilote peut atterrir sur un coup de tête, et il me demande de me lever immédiatement après m’en avoir donné l’ordre. Je vois l’herbe fraîchement coupée se précipiter vers moi, et lorsque nous atterrissons, je suis ravi d’avoir fait quelque chose dont j’ai toujours rêvé.
L’Office de Tourisme de Samoëns vous informe sur les activités estivales. www.samoens.com/fr/ete
Où séjourner : Les Lodges de Samoëns sont l’endroit idéal pour les aventuriers qui aiment un peu de luxe, des vues imprenables et la maison parfaite dans un endroit alpin fabuleux.