Lyon, dans le sud de la France, est célèbre pour sa gastronomie, son architecture et ses ruelles sinueuses, sa vieille ville et son nouveau visage. Il y a tant à voir et à apprécier, mais que faire si vous n’avez que trois jours à Lyon ?
La grandeur du passé de Lyon n’a d’égal que son dynamisme culturel et sa diversité actuelle.
Sa situation géographique, au confluent de deux grands fleuves, a toujours été un gage de prestige et Lyon (qui s’écrit généralement Lyons en anglais) est aujourd’hui la deuxième ville de France. Beaucoup prétendent que Lyon a bien plus à offrir aux visiteurs que Paris – bien sûr, beaucoup ne sont pas d’accord. Mais je trouve qu’il y a dans les bouchons lyonnais une intimité et une chaleur qui font souvent défaut à leurs équivalents parisiens.
La géographie de Lyon est dominée par le Rhône et la Saône qui convergent au sud du centre historique pour former une péninsule, ou « Presqu’île », deux grandes collines, l’une à l’ouest et l’autre au nord du centre-ville historique, et une grande plaine qui s’étend vers l’est à partir du centre-ville historique.
La cité médiévale d’origine (Vieux Lyon) a été construite sur la rive ouest de la Saône, au pied de la colline de Fourvière. Cette zone, ainsi que des parties de la Presqu’île et une grande partie de la Croix-Rousse, est reconnue par l’UNESCO comme site du patrimoine mondial. À l’ouest se trouve Fourvière, où se trouvent la basilique Notre-Dame, plusieurs couvents, la Tour métallique (une demi-tour Eiffel) et un funiculaire. Au nord se trouve la Croix-Rousse, qui abritait traditionnellement de nombreux petits ateliers de soie, une industrie pour laquelle la ville était autrefois réputée.
Une visite de Lyon ne serait pas complète sans une visite du Vieux Lyon. Ce vieux quartier de Lyon, situé entre Fourvière et la Saône, était autrefois le centre de la ville et le centre de son industrie de la soie, avec pas moins de 18 000 métiers à tisser en activité au milieu du XVIe siècle. De nombreux habitants aisés de la ville vivaient ici, dans de magnifiques hôtels particuliers, dont plus de 300 sont encore debout. L’espace était cependant limité, ce qui a conduit à la construction d’un certain nombre de ruelles étroites, appelées traboules. Elles sont un lieu fascinant à ne pas manquer, construites perpendiculairement à la Saône, elles étaient la solution au manque d’espace suffisant pour développer un réseau de rues conventionnel, en reliant les différents bâtiments entre eux.
Jour 1 Vieux Lyon
Une visite de Lyon ne serait pas complète sans une visite du Vieux Lyon. Ce vieux quartier de Lyon, situé entre Fourvière et la Saône, était autrefois le centre de la ville et le centre de son industrie de la soie, avec pas moins de 18 000 métiers à tisser en activité au milieu du XVIe siècle. De nombreux habitants aisés de la ville vivaient ici, dans de magnifiques hôtels particuliers, dont plus de 300 sont encore debout. L’espace était cependant limité, ce qui a conduit à la construction d’un certain nombre de ruelles étroites, appelées . Elles sont un lieu fascinant à ne pas manquer, construites perpendiculairement à la Saône, elles étaient la solution au manque d’espace suffisant pour développer un réseau de rues conventionnel, en reliant les différents bâtiments entre eux.
On peut y passer une journée entière, à déambuler dans les ruelles qui nous appellent comme un enfant impatient ; c’est un endroit atmosphérique qui a le goût de vous attirer, et une galaxie de restaurants qui vous donne de nombreuses raisons de vous arrêter pour déjeuner. On peut être tenté d’aller jusqu’à la basilique de la colline de Fourvièvre, mais si le temps est compté, alors pour être honnête, malgré toute sa renommée, cela n’apporte pas grand-chose : la vue sur Lyon, bien qu’impressionnante, n’est vraiment belle que sous certaines conditions de luminosité, et la grande église n’est qu’une grande église qui n’intéresse que ceux qui aiment les grandes églises ou étudient l’évolution architecturale. Bien sûr, vous pouvez visiter le splendide musée gallo-romain, pour lequel il vous faut le St Just, en descendant à Minimes. Mais, tout bien pesé, vous pourriez penser que vous pouvez consacrer votre temps plus utilement ailleurs qu’à Fourvièvre.
Jour 2 : Presqu’île
La Presqu’île est le visage moderne de Lyon, centré sur la presqu’île entre Rhône et Saône, avec la place Bellecour en son centre. Le long de la rue de la République, on trouve de nombreux commerces, grands magasins, cinémas, restaurants, cafés, bistrots, le tout dans un décor architectural typiquement lyonnais du XIXe siècle.
Tout au bout de la Presqu’île se trouve la toute nouvelle attraction de Lyon, le Musée des Confluences, un magnifique nouveau musée, tant par son architecture que par son contenu, qui se propose d’expliquer, eh bien, l’histoire de tout… du moins, c’est ce qu’il semble. Ne manquez pas cette expérience époustouflante, mais prévoyez quelques bonnes heures, déjeuner sur place compris, pour profiter au maximum de l’expérience
Perrache, descendez là et avancez jusqu’à la place Carnot pour un café avant d’aller vous émerveiller devant la grandeur de la place Bellecour, où vous trouverez l’office de tourisme.
Cette immense place, d’une superficie de 62 000 mètres carrés, est tout simplement magnifique, à moins que vous ne vous soyez garé sur le parking situé en dessous et que vous ne vous souveniez plus par quelle entrée vous devez la récupérer !
Autrefois vaste espace marécageux, il connut une série de transformations identitaires qui le virent transformé en dépôt d’armes, en place publique, en place royale – grâce à Louis XIV -, en ruine – grâce à la Révolution – jusqu’à ce que Napoléon ordonne sa reconstruction en 1802 ; c’est alors seulement qu’il prit son aspect actuel. La grande statue équestre de Louis XIV au centre de la place est connue localement sous le nom de « Cheval de bronze ». Datant de 1828, elle remplace une statue antérieure, brisée et fondue pendant la Révolution ; même cette nouvelle statue fut menacée de destruction en 1848 à cause de son inscription un peu pompeuse, mais fut sauvée par le Commissaire extraordinaire de la République lorsque cette inscription fut remplacée par une autre rendant hommage à Lemot, sculpteur lyonnais – et c’est celle que vous voyez aujourd’hui.
Il y a quelques années, j’avais visité le Musée des Beaux-Arts pour y voir un autoportrait de Rembrandt. Je doutais qu’il soit encore là – il n’y était plus – mais j’y suis allé quand même et je me suis rappelé à quel point cette ancienne abbaye bénédictine – de la – est vraiment impressionnante ; ces recrues de la plus haute aristocratie française s’en sont peut-être sorties à part, mais ont certainement su atténuer la douleur de la réclusion.
Je n’ai pas trouvé l’autoportrait de Rembrandt, mais à force de navigation, j’ai trouvé un tableau du maître hollandais – ou la Lapidation de Saint Etienne. Je me suis demandé comment quelqu’un pouvait tuer quelqu’un en lui fracassant la tête avec des pierres et ensuite nommer une grande ville française en son honneur, mais il était l’heure du déjeuner ! Avec une sensibilité typiquement française en matière de gastronomie, j’ai découvert qu’on pouvait en fait atteindre le superbe restaurant du musée sans avoir à payer l’entrée au musée. Donc, si vous passez par ici et avez envie de manger un morceau, n’hésitez pas à y aller, les plats proposés sont excellents.
JOUR 3 : Parcs et jardins – temps de détente
Après deux journées bien remplies à arpenter les incontournables de Lyon, il est bon de se détendre et d’être moins organisé. C’est là qu’une visite au Parc de la Tête d’Or prend tout son sens
Situé sur les rives du Rhône, le Parc s’étend sur 105 hectares, sur le modèle du jardin anglais par excellence. Il comprend un lac de 16 hectares créé dans un bras du Rhône. Le parc comprend également le Jardin botanique de Lyon, créé à l’origine en 1796 sur les pentes de la Croix-Rousse, et transféré au parc en 1857 ; il est le plus grand jardin botanique de France.
Le danger inhérent à une visite limitée dans le temps d’une grande ville comme Lyon est de se disperser. Il est donc judicieux de traverser le Rhône depuis le parc et de flâner le long de ses rives pour revenir vers le centre. En été, il existe de nombreuses péniches-restaurants à découvrir à l’heure du déjeuner ou tout simplement pour se promener et revenir dans le Vieux Lyon pour un récapitulatif tranquille. Quelle que soit votre décision, une visite de trois jours vous permettra de vous faire une idée réelle de cette ville splendide.
Hélas, trois jours donnent envie de revenir.
C’est la vie.
Se déplacer et planifier une visite
Le métro souterrain ou le réseau de tramway sont les meilleurs moyens de déplacement et sont particulièrement adaptés aux besoins des touristes. Achetez un billet 1 jour pour voyager en illimité sur tous les moyens de transport.
Le Dr Terry Marsh a beaucoup écrit pour des magazines et produit des guides pour les randonneurs des Pyrénées françaises et des Alpes françaises.